• Proposition

     

     

     

    Stances

     

    pour l'Éducation nouvelle

     

     

     

     

    Table

     

     

     

     

     

    Argument

     

     

     

    Stances

     

     

     

    Coda

     

     

     

     

    Annexes

     

    Glossaire

     

    Choix de références

     

     

     

     

     

     

    Stances pour l'éducation Nouvelle

     

     

    Photo de couverture : Energy Observer. Saint-Malo, octobre 2019. Photo JA

    Illustration substituable.

     

     

    Liste des articles

     

     

    1. Action

    2. Actualisation

    3. Âges de la vie

    4. Anonymes

    5. Anthropologie

    6. Catégories

    7. Choix

    8. Clos/ouvert

    9. Commerce

    10. Communauté

    11. Consensus

    12. Débat

    13. Démocratie

    14. Différent

    15. Diversité

    16. Éducation seconde

    17. Efficience

    18. Émancipation

    19. Enfant

    20. Enseignement privé

    21. Épopée

    22. Espaces de la pédagogie

    23. Esprit et la lettre (L')

    24. Établissement

    25. Exemplarité

    26. Fondamentaux

    27. Forme scolaire

    28. Formel, informel

    29. Frontières

    30. Geste

    31. Idée de l’homme (Quelle -)

    32. Institution

    33. Intergénération

    34. Liberté pédagogique

    35. Médias (Pédagogie des -)

    36. Milieu

    37. Moralisme

    38. Mouvement, mouvance

    39. Nouvelle éducation nouvelle

    40. Nouvelles donnes

    41. Obstacles

    42. Paradigme

    43. Patrimoine

    44. Pédagogie des médias

    45. Pédagogies nouvelles

    46. Pédagogisme

    47. Peuple

    48. Philosophie de l’éducation

    49. Pluralité

    50. Politique (Rapport au -)

    51. Principe

    52. Progrès

    53. Provision

    54. Puissance

    55. Questionnement

    56. Quotidien

    57. Recherche

    58. Révolution

    59. Science

    60. Scolarisme (Territoires du -)

    61. Scolarité

    62. Soin

    63. Solutions

    64. Spiritualité

    65. Système

    66. Terrains

    67. Texte

    68. Transmission

    69. Triade

    70. Utopie

     

     

     

     

     



     

    Stances

    pour l'Éducation nouvelle

     

     

    Horizons. Évoquer l' Éducation nouvelle - croire à une riche espérance, n'est pas si simple. Faute d'un questionnement sur le fond, d'ordre philosophique, porté en amont de toute discussion de circonstance, le risque est celui de la stagnation et de l'entrave pour l'action d' avenir. Comme tous les messages initialement charismatiques, celui-là est menacé sans cesse de dégénérescences, de contresens, ou de dévoiement à d'autres fins que celui de la vigueur initiale.

     

    Difficultés. L'idée des Stances s’enthousiasmait de l'esprit de l'Éducation nouvelle . Mais aujourd'hui, ces « éloges » sont confrontés à un recul critique redoutable, sur la définition même et les perspectives d'effectivité. C'est pourquoi il s'agit d'examiner de manière radicale les aléas et les risques. En procédant à un travail d'actualisation de la réflexion dans ce domaine.

     

    Tâches. Le débat indispensable ne peut rester votif. Ni davantage s'en tenir à la surface. Les variations ne seront utiles qu'ordonnées à un objectif principal, qui est celui de la définition.

     

    La seconde visée décisive est la question du rapport à l'idéologie régnante. A défaut de détermination claire, l'ambiguïté du rapport au pouvoir entretient la suspicion sur l'authenticité de l'idéal.

     

    Autrement dit, il n'est de débat qu'en raison de l'examen, et d'examen qui ne soit nourri du débat.

     

    Le corollaire de ce réquisit est la nécessité d'une philosophie des situations : tout projet éducatif est soucieux profondément de ce qu'est le milieu global. Or le contexte actuel, malade et malsain, fait confusion et doute, et, dans les sociétés riches, alimente le désarroi ou les conduites aberrantes. Le constater ne suffit pas. Il conviendrait d'en tirer toutes les conséquences.

     

    Au principal, quelles seraient les conditions d'une « Nouvelle Éducation nouvelle » ?

     

    *

     

    Dialogues. Les articles réunis ici relèvent les points problématiques, les questions orphelines. L'ensemble ne constitue en aucun cas quelque texte fermé. Ces Stances sont proposées en mode Ē (non-Ē). Chacun y peut entreprendre. A ce titre, elles sont une contribution provisoire et provisionnelle à cette seule interrogation.



    Anglef



     

    Cela suffira. Tout n'est pas plié.

     

     

     

    2017-2019

     

     


  • A suivre. En cours d'approvisionnement.

     

    Stances pour l'Education Nouvelle


  • Le site phileduc est actuellement en veille.

     

    Site en réfection

                                                Lorient

     

    Vous trouverez sur le site phileduc.fr les raisons de cette suspension provisoire :

    - nous devons tenir compte des difficultés rencontrées par cette initiative, relatives au malaise plus général de la réflexion éducative actuelle ;

    - nous devons tenir compte du travail réalisé et évaluer ce qui est à faire et les possibilités de cette progression.

    Vous pouvez contribuer à cette synthèse.

    Pour toute demande d'informations précises, vous pouvez nous écrire à l'adresse philo.educ@laposte.net. Nous vous répondrons dans la mesure du possible.

     


  • « La tâche que notre temps nous impose, avec d’autant plus d’urgence que s’est accrue la vitesse du progrès technique, consiste à surmonter le paradoxe de toute éducation : comment transmettre l’expérience alors qu’elle est le plus intransmissible des biens » ?

    Ne reste-t-elle pas en effet, dans son ultime réalité, strictement personnelle, difficilement exprimable à soi-même, et, à la limite, parfaitement incommunicable ?

     

    Coexpérience 

                                                            Equipage

     

    « Peut-être pourrait-on s’aviser que la seule façon de transmettre une expérience, quelle qu’elle soit, consiste à la faire ensemble, afin qu’elle soit commune. Je propose ici le terme de coexpérience pour exprimer cette vérité évidente, mais en pratique souvent méconnue.(…)

    Pour ceux qui voudraient une définition risquons celle-ci la coexpérience est la commune démarche accomplie dans le domaine des faits, par le maître et le disciple, pour s’approprier tel ou tel bénéfice de l’entreprise humaine. Au terme, maître et disciple sont en possession d’un même bien, non pas seulement d’un savoir notionnel, mais d’une authentique science, limitée encore à l’objet particulier de cette démarche, mais expression actuelle de l’expérience que l’homme fait de l’Univers. Mieux encore, ils sont entrés ensemble un peu plus en possession de leur humanité et ont affirmé en eux la puissance de l’esprit capable de comprendre l passé et le présent, d’inventer et de « traduire ».

    La coexpérience ainsi définie permet de désigner un idéal pédagogique, de déterminer un programme, d’inspirer une méthode et des techniques. (…)

    En tout enseignement, c’est donc plus qu’un savoir, une expérience humaine qu’il s’agit de « traduire » (au sens de transmettre) , si l’on veut que nos enfants ne demeurent pas de jeunes sauvages, d’autant plus barbares peut-être qu’il disposeront d’outils plus perfectionnés, ou des êtres asservis à des machines d’autant plus déshumanisantes qu’elles dispensent un confort plus facile. La nécessité d’amener les futurs techniciens à recueillir l’héritage des générations passées pour les faire fructifier dans l’avenir inspire ce que nous avons nommé la coexpérience . Celle-ci à son tour permet d’entrevoir en quel sens il conviendrait de chercher une solution à ces questions brûlantes que pose l’actualité aujourd’hui. »

    Source : Maurice Lesteven (« Monde scolaire et monde futur », Problèmes d’enseignement, Études, avril 1964).

     

    ***

    Je prends la notion dans un sens élargi, au-delà de la relation maître-disciple, considérée ici comme modèle :

    La notion de coexpérience a fait ses preuves non seulement dans la relation pédagogique, visée par l’auteur, mais dans l’ensemble du domaine de la pédagogie, et de la recherche active notamment.

    Il s’agit d’expérience existentielle, davantage que de travail « coopératif » ou « collaboratif ». Elle complète celles de coopération et de communauté. Outre l’œuvre commune, la création collective, elle ajoute la dimension du « vécu commun » et ce que lui doit le processus de transmission.

    La notion relève d’une philosophie concrète touchant l’action éducative. Elle implique rencontre, reconnaissance, dessein partagé. Elle allie la nécessité intime de la singularité, et l’acceptation de l’altérité. Elle se vérifie dans l’épreuve de l’action, dans la réalisation et l’effectuation. Elle suppose sans doute un renoncement au service d’une cause supérieure commune. Elle suppose un « horizon de sens » qui ne se limite pas à une technicité d’une démarche de projet en didactique. C’est là sans doute une dimension décisive pour l’exercice réel de la démocratie de participation. 

    P.S. Il ne s'agit pas ici de ce qui est habituellement désigné par la co-expérience.

     


    Notions liées : auteur collectif